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Nouvelle Interview de Françoise Roudier - Espace Prépas Juin 2018

Vidéo / Témoignages

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13/07/2018

"Les Grandes Écoles doivent affirmer leurs différences" Françoise Roudier, DG de l'ESC Clermont

Françoise Roudier, enseignant-chercheur en marketing, dirige le Groupe ESC Clermont depuis 2013. Elle partage avec nous des morceaux de son quotidien en tant que directeur. 


Les dernières fois de Françoise Roudier


Votre dernier échange avec des prépas?

Il y a quelques jours dans une classe préparatoire ECE près de Clermont, j’ai participé à une préparation aux oraux avec Valme Blanco, directrice du programme MGE. Sinon je suis présente lors de toutes les manifestations au sein de l’ESC Clermont pour dialoguer avec les préparationnaires. Ils sont nombreux à être venus de la région parisienne et du nord de la France cette année. J’ai noté leur intérêt pour les métiers de la finance, de l’audit et du digital, qui font justement l’objet de spécialisations au sein de l’école.

La dernière fois qu’un(e) étudiant(e) vous a étonnée?

J’ai été émue par la prise de parole d’une étudiante qui a reçu une bourse de 10000 € baptisée du nom de l’un de nos enseignants-chercheurs disparu en 2016, Morad Mousli. Elle a tenu à remercier chaleureusement la Fondation pour lui permettre d’assurer le suivi de son cursus en Master Grande École.

La dernière fois que vous avez pris la plume?

L’ESC Clermont va fêter ses 100 ans en 2019. Nous préparons cet anniversaire en mobilisant toute notre communauté. J’ai rédigé un message à l’attention de nos 12 000 diplômés pour annoncer un tour de France dont l’objectif sera de partager notre histoire et la fierté de voir notre école sur le point d’aborder son deuxième centenaire!

Votre dernière rencontre avec un(e) diplômé(e)?

Avec Gilles Chetelat, diplômé de la promo 1996, qui a été à l’origine de la plus importante valorisation boursière de 2016 en France: il a vendu sa start-up, stickyads.tv, au groupe de médias américain Comcast pour 100 millions de dollars. Il a accepté ma proposition de devenir le parrain des étudiants qui intégreront l’école à la rentrée avec, ce sont ses mots, « un grand bonheur et un grand honneur ».

Votre dernier voyage à l’étranger?

Je rentre de Chine où j’ai signé de nouveaux accords autour de l’entrepreneuriat avec l’université de Guandgong. Nous bâtissons un projet d’incubateur partagé assez original qui facilitera l’intégration de start-up françaises et européennes sur le marché chinois, réputé complexe par sa culture, sa réglementation, et donnera en retour les clés des marchés français et européens aux jeunes pousses chinoises qui s’y intéressent. Nous prévoyons d’y faire voyager nos étudiants incubés, de lancer des projets co-incubés… 

Votre dernière prise de parole comme expert?

Je suis intervenue auprès des entreprises partenaires de l’ASM Clermont-Auvergne Rugby pour leur présenter la manière dont l’école pilote ses formations et en particulier la filière Passion Sport et la variété de métiers auxquels elle conduit.

Le dernier classement que vous avez lu, et ce qu’il vous a inspiré?

Une toute récente actu faisait référence aux premiers classements, je m’y suis plongée avec curiosité. En 1987, L’Expansion plaçait l’ESCAE de Clermont au 14e rang devant l’ESCAE de Dijon. En 1998, l’ESC Clermont figurait à la 17e place du premier classement de Challenges. Ce coup d’œil dans le rétroviseur montre à quel point le panorama des rankings a changé, à la faveur des fusions, des disparitions d’écoles et de l’arrivée de nouveaux établissements… L’ESC Clermont est toujours dans le top 100 du Financial Times et nous progressons dans les palmarès français. Si je reste prudente sur les indicateurs choisis et les méthodologies employées, il faut reconnaître que les classements constituent un critère parmi d’autres d’aide à la décision des familles, c’est un baromètre de l’offre.

Votre dernière réflexion stratégique sur l’avenir des Grandes Écoles?

Les Grandes Écoles conduisent une mission importante qui consiste à mener leurs étudiants vers le monde professionnel au meilleur niveau. Aujourd’hui, elles ont plus que jamais à affirmer leurs différences pour se distinguer et attirer des candidats faisant face à une offre pléthorique. Dans ce contexte, je crois à la pertinence du modèle ESC Clermont qui défend une formation dans une école à taille humaine menant tous ses étudiants au double diplôme ou à la double compétence. Je suis par ailleurs attentive au volet financier des études. Si le modèle des business schools est fondé sur la perception de droits de scolarité et les tarifs justifiés, il est de la responsabilité des Grandes Écoles de prévoir des dispositifs d’accès au financement pour tous les candidats de valeur. C’est le cas à Clermont avec les bourses de notre Fondation, des missions rémunérées au sein de l’école et plus de 200 places ouvertes en apprentissage en M1 et M2. Une réflexion collective sur le lien entre Grandes Écoles et société civile dans son ensemble, et sur l’ouverture sociale et l’égalité des chances en particulier, me semble digne d’intérêt.


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